Renouer avec les aspects cinématiques de la sensation de mouvement ou sensations kinesthésiques, c’est aussi questionner la construction de notre subjectivité. En effet, ré-apprendre à nous mouvoir dans les sphères de l’attention et du jeu, nous détache du seul apprentissage lié aux impératifs sociaux. En cela, il s’agit d’un mouvement d’émancipation et de responsabilisation. Chez les anglo-saxons on parle d’empowerment.
Durant le déroulé du mouvement, retrouver le chemin et l’exercice de cette connexion première, nous introduit à l’épaisseur de l’espace avec lequel nous co-agissons. C’est vivre une expérience – au-delà du monologue perpétuel qui nous habite – un engagement plein, porteur de satisfaction et d’accomplissement.