Renouer avec les aspects cinématiques de la sensation de mouvement ou sensations kinesthésiques, nous permet d’interroger la construction de notre subjectivité. En effet, ré-apprendre à nous mouvoir dans les sphères de l’attention et du jeu nous détache du seul apprentissage lié aux impératifs sociaux. En cela, il s’agit d’un mouvement d’émancipation et de résistance.
Durant le déroulé du mouvement, retrouver le chemin et l’exercice de cette connexion première, nous introduit à l’épaisseur de l’espace avec lequel nous co-agissons. Au-delà du monologue perpétuel qui nous habite, nous avons la possibilité d’éprouver un engagement plein, porteur de satisfaction et d’accomplissement.